Sylvie de Meurville, mont d'ici Sylvie de Meurville, mont d'ici Sylvie de Meurville, mont d'ici Sylvie de Meurville, mont d'ici Sylvie de Meurville, mont d'ici Sylvie de Meurville, mont d'ici Sylvie de Meurville, mont d'ici Sylvie de Meurville, mont d'ici Sylvie de Meurville, mont d'ici Sylvie de Meurville, mont d'ici

 

Sylvie de Meurville, mont d'ici

Polyester stratifié et eau, 1200 x 300 x 120 cm
 
 

Le Mont d'ici
(Vieille Armande)
Fondation François Schneider Wattwiller, Haut-Rhin, 2011/2013

Le projet fait référence au sommet qui surplombe le Centre d'art, le Hartzmanwillerkopf, important lieu de combat pendant la première guerre mondiale, où les armées sont restées face à face pendant quatre ans. Les soldats avaient personnifié la montagne et les reliefs étaient désigné sur la carte par "cuisse gauche", "cuisse droite" ou "entre-cuisse", tant l'intimité avec le paysage s'était développée, et bien sûr la fantasmagorie érotique. J'ai repris les reliefs du paysage à l'échelle humaine ; il est blanc et souligné par des filets d'eau. Quand on le voit de dessus, il évoque les courbes d'un corps féminin allongé dont le point le plus haut, le sommet du Molkenrain, serait la hanche.
La sculpture a été conçue en fonction de l'architecture : sa largeur est égale à celle de la grande baie vitrée du Centre d'art ; les circulations par les deux escaliers qui la longent permettent au regard de changer d'altitude et d'être en dessous du sommet ; celui qui mène à la terrasse permet de la dominer.

 
 
Sylvie de Meurville